Les 18 et 19 mars les cafetiers ouvrent leurs portes afin de vous faire découvrir des cafés d’exception et de promouvoir le « bon » café. Alors va t’on enfin boire un bon café ?
200 000 cafés brasseries en 1950 en France, 35 000 aujourd’hui. Chaque année ce sont 1000 cafés qui ferment et avec eux autant de lieux de vie et de sociabilité. Et pourtant les français boivent du café. Nous en consommons 5,4 kg par an dont 80 % à la maison. La part de cafés bus hors domicile est donc très faible, surtout si l’on retire les cafés consommés durant les pauses en entreprise, et ceux pris dans les restaurants à la fin du repas.
Les modes de consommation ont évolué, des cafétérias se sont installées dans les immeubles de bureau, les distributeurs de boissons dans les sociétés, et les propriétaires de cafés n’ont semble t’il pas su réagir efficacement face à cette perte de terrain. Rares sont effet les endroits dans lesquels la machine est régulièrement nettoyée, le café choisi avec soin et infusé avec toute l’attention qu’il mérite. La juste dose de mouture déposée dans le porte filtre du percolateur, une pression mesurée pour que l’eau passe au bon rythme, le nectar servi dans une tasse adaptée, celle qui diffusera au mieux les arômes. Et ce petit noir déposé calmement et avec le sourire sur un comptoir propre, fraichement nettoyé.
Le particulier a par conséquent choisi de ne plus fréquenter les cafés pour investir dans sa propre machine qui lui assure une qualité de boisson régulière et à son goût puisqu’il aura choisi lui même son café. Et si les machines expresso sont onéreuses, celles qui acceptent les dosettes le sont beaucoup moins, laissant ainsi la possibilité au plus grand nombre de s’équiper.
Si les torréfacteurs refont surface et proposent souvent un café de qualité, les marques de café, voire les salons de café, comme Colombus Café&Co, proposent aujourd’hui des dosettes dont la qualité est plutôt acceptable : Malongo, Méo, L’Or Espresso, San Marco, Lobodis, etc. proposent désormais des capsules disponibles en GMS avec différents niveaux d’intensité
Dégustation :
Le Café San Marco Venezia Classico offre au nez quelques effluves toastées, en bouche douceur et fraicheur signe le caractère d’un café plutôt agréable.
La version Ristretto affiche des notes fumées, avec une belle profondeur et quelques notes de fruits secs. En bouche une certaine intensité et une puissance agréable.
Méo dévoile au nez quelques notes lactées, de cacao et de subtiles notes toastées, la bouche est légère et fraiche.
Les capsules Royale India dégagent au nez des notes de fruits secs, de noix, d’abricots, de cranberries, la bouche déçoit avec peu de caractère.
Malongo laisse apparaître au nez une belle odeur de grains torréfiés, noix de pécan et pain toasté. Frais et léger en bouche, il rétrocède quelques notes grillées très agréables.
Les capsules Colombus Café&Co Classique sont plutôt douces et agréables, répondant ainsi à la promesse produit.
Les capsules Colombus Café&Co saveur caramel beurre salé sont assez puissantes au nez laissant paraître cette force de l’arome chimique. En bouche en revanche un bon équilibre et des notes de caramel assez agréables malgré une finale un peu asséchante.