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GOÛT DE FRANCE, UNE CINQUIÈME ÉDITION RESPONSABLE

Pour la cinquième année, Goût de France va relever le défi de faire rayonner la gastronomie française à travers le monde. Avec en 2019, la volonté farouche de réaliser une cuisine plus responsable.

Il ne s’agit plus de simplement cuisiner, le chef doit désormais être « responsable ». Il en va de l’avenir de la planète, c’est ce qu’affirme le Livre Blanc de la Gastronomie Responsable édité pour ce nouvel opus : « L’univers de la restauration doit plus que jamais s’inscrire dans une démarche vertueuse, durable et éco-responsable ». Une manière de démontrer par l’exemple, comment chacun d’entre nous devrions nous comporter face un environnement climatique en plein bouleversement. Mais il n’est pas uniquement question dans ce livre blanc de réchauffement climatique… C’est une modification profonde de nos paradigmes alimentaires qui sont en cause. Notamment face au gaspillage, mieux produire pour mieux consommer voilà ce qu’affirment les spécialistes.

Les chefs ambassadeurs réunis pour le lancement de l’opération

DÎNERS ET ÉVÈNEMENTS À L’INTERNATIONAL

Comme à chaque édition, Goût de France sera une grande fête de la gastronomie. Des dizaines d’évènements feront rayonner le savoir-faire culinaire à la française sur cinq continents le 21 mars prochain. Canada, Nigeria, Portugal, Vietnam, Groenland, Guatemala, autant de pays où des opérations vont permettre à la population de découvrir la gastronomie française. Au Guatemala par exemple, un trolley sillonnera la capitale afin de permettre au public de découvrir une sélection de plats français réalisés par les restaurants guatémaltèques participants. En Autriche, journalistes et influenceurs participeront à une randonnée gastronomique. Les parisiens pourront quant à eux prendre part à un grand banquet provençal orchestré par les chefs Gérald Passédat, Armand Arnal, Jean-André Charrial, Glen Viel, Michel Portos, Sébastien Richard et le pâtissier Clément Higgins (Bricoleur de Douceurs).

LA PROVENCE CÉLÉBRÉE DANS LE MONDE ENTIER

Ce sont les parfums provençaux que Goût de France 2019 met à l’honneur. Une manière de mettre en avant les richesses gastronomiques d’une région qui chaque année accueille 8 millions de touristes. Pour l’occasion, différents évènements sont organisés, comme ce festival de 4 jours, à New York, où le chef des cuisines du consulat Sébastien Baud, préparera un grand banquet festif avec Georgiana Viou, cheffe marseillaise du restaurant La Piscine. À Séoul, un dîner de gala sera servi à l’ambassade, préparé par Laurent Dallet, le chef de la résidence mais aussi Fanny Rey, cheffe étoilée provençale, et son confrère Guillaume Sourrieu. Et pour élargir l’aura provençale, Martine Vassal, Présidente du Conseil départementale des Bouches du Rhône, a lancé « MPG 2019 », Marseille Provence Gastronomie, pour prolonger les festivités jusqu’à la fin de l’année, avec de nombreuses activités au programme. Cliquez ici pour plus d’infos

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MIEL MARTINE, BIOLOGIQUE ET AUTHENTIQUE

Produit par le domaine viticole « Château de la Martinette », les miels Martine sont produits dans le plus grand respect du savoir-faire mellifère, profitant des richesses d’une nature généreuse.  

C’est en découvrant d’anciennes ruches que les propriétaires du Château La Martinette ont eu l’idée de relancer la tradition de l’apiculture au domaine. En s’engageant dans cette voie, c’est aussi dans une démarche globale que les vignerons ont voulu s’inscrire. Le miel Martine assume ses responsabilités environnementales, respecte les terroirs et valorise un savoir-faire ancestral en s’appuyant sur des technologies de pointe. 

UNE NATURE IDÉALE

Avec un domaine de 350 ha composé d’une végétation luxuriante et d’une vaste forêt, Château La Martinette offre aux abeilles un terrain de jeu rêvé. Situé au bord des rives de l’Argens, entre Lorgues et le Thoronet, le domaine est riche d’une grande biodiversité. Thym, lavande, romarin, bruyère, les butineuses ne manquent de rien pour produire des miels au divin parfum. La gamme se composent de huit miels dont la qualité est garantie par le domaine qui s’astreint à des analyses dans un laboratoire spécialisé pour une traçabilité totale. Tous les résultats sont en ligne des sur le site : www.respect-code.org

LE MIEL EN CUISINE

Même si le miel de bruyère blanche peut se déguster directement à la cuillère ou généreusement tartiné sur une tranche de pain de campagne, il peut également adoucir et parfumer une vinaigrette. Frédéric Simonin, nouveau M.O.F (Meilleur Ouvrier de France) et chef étoilé dans le 17èmearrondissement de Paris, s’est amusé lors d’un déjeuner à le glisser sur l’ensemble des plats ; prouvant ainsi toute la pertinence du précieux nectar en cuisine. Le miel de châtaigniers’est ainsi vu relever un fin velouté de butternut, incorporé à une crème fouettée. Le miel toutes fleurss’est glissé dans le laquage d’une caille des Dombes farcie au foie gras, le miel d’acaciaa parfumé un part de gorgonzola, et le miel de lavande, s’est uni au fromage blanc pour réaliser une subtile crème glacée. Enfin le miel de romarina servi à confire des fruits, incorporé à un nougat glacé maison. Prodigieuse mise en scène d’un véritable trésor de la nature.  

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MANIFESTE POUR UNE CUISINE RESPONSABLE

Chef Simon revient en librairie avec ce manifeste engagé. Fidèle à son franc parler, il s’exprime sans filtre et avec clair voyance sur une alimentation qu’il est urgent de rendre durable et responsable.

 

Chef Simon, Bertrand pour les intimes, se veut volontairement discret dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais lorsqu’il réapparait, c’est pour dire vrai. Dans ce nouvel ouvrage, il met les pieds dans le plat, parle franc, confesse et porte son regard lucide de cuisinier et de citoyen engagé sur une gastronomie en pleine évolution, où il est parfois difficile de trier le bon grain de l’ivraies.

 

MANGEONS LIBRE

Avec ce livre, Bertrand Simon, cuisinier de métier, enseignant et militant à plein temps, ne va pas se faire que des amis. La franchise n’étant pas toujours la bienvenue dans l’univers de la cuisine. La médiatisation passe avant tout, sous-jacente de jalousie, chaque chef exigeant la une de tel magazine, la présence sur tel plateau et la mise en avant à tout prix. Et si les réseaux sociaux sont devenus aujourd’hui pour eux un véritable moyen d’exister, Chef Simon s’en est éloigné, préférant l’authenticité du contact, notamment de ses élèves à qui il tente d’enseigner avec cœur et conviction. Pour lui, la transmission est celle de l’objectivité, de la neutralité du regard porté et de la propension à d’être soi. Aavoir son propre regard sur le monde culinaire devant appartenir à l’ADN du cuisinier.

 

LE FLEXITARISME

En contradicteur patenté, Bertrand Simon ne pouvait se contenter de se terme. Il va donc plus loin, s’imaginant Flexiterrien. Le flexitarisme, nouveau code ? nouvelle tendance ? Pas vraiment. Le flexitarisme, se veut aux yeux des scientifiques notamment, comme une véritable voie de consommation. Nous devons profondément modifier nos modes alimentaires sans toutefois omettre la notion de plaisir, même ceux égoïstes et inavouables. Mangeons moins mais mangeons mieux est depuis longtemps inscrit comme un adage fort. Il n’a de surcroît jamais été autant d’actualité. Ne rejetons pas la consommation de produits carnés qui fait profondément parti de nos gènes mais omettons de les inscrire à tous nos repas. Préférons les céréales, les légumes et les légumineuses en prenant plaisir à déguster un poisson pêché à ligne ou un côte de bœuf de race en sachant que la bête aura été élevé respectueusement, bien nourrie et abattue convenablement.

 

CUISINONS SIMPLE

Une fois renseigné sur la manipulation permanente exercée par l’industrie alimentaire et par les différents lobbys, nous pouvons consommer éclairés. Apprenons à ne pas tout gober de go et à lire les étiquettes. Choisissons de consommer en toute conscience. Préférons les légumes de saison, le poisson de pêche durable, la viande élevée dans les règles, sans jamais oublier le plaisir simple de la cuisine. La simplicité, voilà encore une notion prisée par Chef Simon. Réfléchissons nos modes de cuisson pour les adapter au mieux aux produits choisis, , et prenons garde au gaspillage alimentaire. Consommons moins mais consommons mieux. Oui à la qualité des ingrédients, non à l’excès. Le gaspillage est une notion primordiale aux yeux du cuisinier engagé. Nous ne parlons pas de rareté mais de respect. Respectons le producteur et ceux qui n’ont pas la chance de manger tous les jours à leur faim.

 

UN OUVRAGE ÉCLAIRÉ

Ce manifeste écrit en toute transparence, s’apprécie pour la parole libre d’un chef franc et revenu de tout, n’ayant ni peur de se livrer, ni de se mettre à nu pour choisir ensuite une nouvelle peau. Qui n’a pas fait d’erreur ? Qui ne s’est pas laissé berner ? Faute avouée… totalement pardonnée. L’essentiel dans la vie n’est-il pas de trouver sa voie ? Non pas celle de la raison. Juste celle de l’équilibre, du plaisir et du respect. Mangeons libre, en toute connaissance et avec conviction. Soutenons les valeurs d’une agriculture durable et responsable. Mangeons en citoyens renseignés et engagés car c’est à ce prix que nous pourrons revenir à un monde plus vertueux.

EDITIONS CHÊNE

29,90 €

Pour visiter le site, cliquez ici

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7ème ÉDITION DU FESTIVAL OMNIVORE À PARIS

« Élevez-vous pour élever la cuisine », cette phrase empruntée à Anne-Sophie Pic est la punch line de la 7ème édition du festival Omnivore, qui cette année encore réunira le gratin du monde culinaire à la maison de la Mutualité.

 

 

Le festival Omnivore ne se résume pas à trois jours de fête, d’échanges, de discussions et de dégustations. Luc Dubanchet, le créateur d’Omnivore, veut aussi que ce soit l’occasion de s’interroger sur la transmission, l’éducation et la manière dont le monde de la cuisine envisage la planète. Et comme la cuisine, ce n’est pas que des recettes, le chef de demain doit se poser aujourd’hui les questions liées à son environnement, à ses relations avec le monde agricole notamment, qui chaque jour lui fournit la matière première essentielle à ses créations. C’est toute la raison des scènes artisans et avant-garde qui durant 3 jours tenteront d’y réfléchir.

 

6 SCÈNES – 1000 RENCONTRES

Le programme d’Omnivore 2018 s’annonce dense. En plus des masterclass « salées » ou « sucrées », le festival abordera différents thèmes liés au restaurant. À commencer par la mixologie, devenue incontournable. Les cocktails apparaissent sur les cartes comme le pendant liquide des créations culinaires, le festival accueillera donc le nec plus ultra des baristas : Flavio Angiolillo de Milan, Thanos Pranarus venus d’Athènes, Marc Alvarez de Barcelone, Olivier Jacobs de Gand, etc.  Le café lui aussi a pris une place de choix dans la restauration. Et l’éclosion des multiples Coffee Shop de la capitale n’y est pas pour rien. Une scène au couleur de Lavazza parlera donc café : méthodes d’extraction, torréfactions, Latte Art, regard sociologique sur le café par des historiens et des sociologues, des sessions qui  s’annoncent des plus enrichissantes.

 

POP UP DINNER

Parce qu’Omnivore, c’est aussi de la cuisine, chaque journée se clôturera par un dîner, avec cette année une affiche exceptionnelle. Dimanche 4 mars, la grande scène de la Mutualité accueillera Anne-Sophie PIC et Alexandre GAUTHIER pour un dîner à 4 mains. Le lundi soir, c’est un trio de japonais officiant à Paris qui s’invitera aux fourneaux : Katsuaki Okimaya (Abri), Taku Sekine (Dersou)et Atsushi Tanaka (AT) avant que le trio de chefs belges – la Flandre est l’invitée d’honneur du festival – Davy Schellemans (Veranda), Dennis Broeckx (L’Épicerie du Cirque) et Sanders Goossens (Domestic) ne viennent clore le festival. Pour réservez, c’est ici.

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LA BIBLE DE LA CUISINE AMÉRICAINE PAR CATHLEEN CLARITY

Le livre « La cuisine Américaine » se positionne comme un ouvrage de référence. Au travers de cinq grandes régions culinaires, Cathleen Clarity nous emmène à la découverte de plats traditionnels et familiaux, à l’image de la cuisine outre Atlantique.

 

Cathleen Clarity est née à Chicago mais réside en France depuis 1986. Diplômée d’un CAP de cuisine, elle crée sa société de chef à domicile et sa propre école de cuisine en 2007. Avec cet ouvrage, elle nous entraine sur ses terres, dans un parcours culinaire maillé de ribs et de pies en tout genre. De la Nouvelle Angleterre au Sud-Est, du Middle-West aux côtes Pacifique pour finir au Texas, la cuisine américaine se mange sous toutes ses formes mais toujours avec simplicité et gourmandise.

 

PAS UNE MAIS DES CUISINES AMÉRICAINES

L’auteure l’explique bien, avec un pays grand comme dix-sept fois la France, difficile de parler d’une cuisine américaine, « c’est plutôt une cuisine des américains » précise-t-elle. Le pays regorge d’une abondance de cultures, de goûts et de produits qui influencent sa cuisine. Avec sur l’ensemble du continent une seule idée en tête : La simplicité. Les américains cuisinent avec les produits dont ils disposent, avec simplicité et convivialité. Ici, souligne l’auteur, pas besoin de grande technique ni d’une extrême précision, même pour la pâtisserie les ingrédients se mesurent en tasses et en cuillères.

 

MELTING POT CULINAIRE

Si Cathleen Clarity préfère employer « salad bowl » plutôt que melting pot, le terme définit pourtant bien la richesse des influences et la diversité de la cuisine américaine. Avant de se mettre au fourneau, quelques achats peuvent être nécessaires afin de disposer des ingrédients et des assaisonnements nécessaires à vos préparations. Dans la liste de course, vous pouvez par exemple inscrire : la moutarde French’s®, la poudre chipotle, la farine fine de maïs, le sel à l’ail, la sauce barbecue, le piment moulu, la Real mayonnaise, le Tabasco® ou la sauce Worcerstershire.

 

AUX FOURNEAUX

Lobster Roll ou comment interpréter le homard dans un sandwich ultra gourmand, Hot Dog, Tacos, Sandwich Pulled Pork, Salade Waldorf, Manhattan Clam Chowder, boulettes de morue salée ou Cheesecake Newyorkais au Nord-Est. Sandwich Po’Boy, grits crémeux, jambalaya de saucisses Cajun, Gombo, Coleslaw croquant, Pain de maïs ou Key lime Pie pour l’Est. Hot Dog façon Chicago, Burger au riz sauvage, Corn Dogs, Soupe de nouilles au poulet, Turtle cake ou Cinnamon Rolls pour le Middle West. Avocado Toasts, Tacos de crevettes, Crab cakes, Cheddar crust apple pie, Shortcake à la fraise ou banana bread aux noisettes pour la Côte Pacifique. Tortilla Tex Mex, Enchiladas de bœuf, Fajitas de bœuf mariné, Short ribs de bœuf, Flan mexicain ou Pastel de tres leches pour le sud ouest.

 

Ce livre vous mettra l’eau à la bouche  tout en vous faisant voyager au gré des différentes cultures et traditions culinaires du continent américain. Et si cet ouvrage donne faim, il suscite également une irrésistible envie de faire ses valises direction New York, la côte californienne, le Nevada ou le Texas pour goûter à l’American way of life.

LA CUISINE AMÉRICAINE, FAMILIALE & AUTHENTIQUE

HACHETTE CUISINE

49,95 €

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NOLA RESTAURANT by Rachel’s, nouvelle table sur les bords du canal Saint Martin

Mise en bouche ©mtanguy Tourteau, tomates et sauce ravigote ©mtanguy Terrine foie gras cochon ©mtanguy Excellent bar en croûte de brioche ©mtanguy savoureux cochon ©mtanguy La pêche verveine ©mtanguy

Tout le monde connaît Rachel sans l’avoir jamais rencontrée. Rachel est américaine, cuisinière reconvertie dans les « cakes » depuis bientôt dix ans. Avec Nola Restaurant elle revient à ses premiers amours en créant une table gastronomique dédiée à la cuisine cajun.

 

Depuis presque dix ans, Rachel livre restaurants, palaces et lieux de snacking en douceurs américaines : bagel, pain de mie, cheesecake, etc – vous avez forcément un jour mangé l’un de ces gâteaux mais sans jamais le savoir. Son activité, démarrée dans un appartement parisien, occupe désormais un laboratoire de production de 2300 m2 installé à Bobigny et emploie quatre-vingt personnes. Cuisinière de formation, Rachel Moeller a ouvert un premier restaurant dans le marais en 2014 : Rachel’s, et monte d’un cran avec ce deuxième lieu dont la cuisine est inspirée par la gastronomie de la nouvelle Orléans.

 

TWO STORIES

Au rez-de-chaussée, un grand snack où se préparent sandwichs et autres plats à manger sur le pouce dans une ambiance café décontracté : Gombos, Jambalaya saucisse crevette ou les fameux Po Boy, casse-croûte créés dans les années 1920 à la nouvelle Orléans : une baguette garnie de saucisse de porc fumé, poisson ou boudin. À l’étage, ambiance chic dans un style colonial, carte gastronomique et plats revisitant avec finesse les classiques de la cuisine cajun.

 

SERVICE SOIGNÉ

On oublie vite ici le service détaché voire désintéressé de certains lieux de restauration parisiens. Le peronnel du NOLA est appliqué, investi, charmant et chacun sait cultiver sa personnalité ; de quoi porter au mieux la cuisine du chef Ryan Pearson. Américain lui aussi, né à la Nouvelle Orléans, il est passé par les cuisines du Nomad et chez Bâtard à New York, avant de poser ses valises à Paris. Au NOLA, il compose un menu dégustation parfaitement maitrisé et vraiment bien pensé. Les assiettes sonnent justes, racontent une belle histoire et nous entrainent pour un aller simple vers la nouvelle Orléans, par une recette, une épice ou tout simplement par l’esprit insufflé dans le plat.

 

À TABLE

Le petit pain maison se laisse enduire de beurre délicieusement parfumé au miel et au romarin, la mise en bouche affiche un parfait équilibre, l’entrée suit sur le fil d’une belle harmonie avec tomates, tourteau et sauce ravigote. Le foie gras tête de cochon est un premier clin d’œil appuyé à la Louisiane, où le cochon est le pilier central de la gastronomie. Le bar en croûte de brioche et risotto de maïs est une merveille : le cochon, cuit entier est ensuite reconstitué en un élégant pavé mêlant échine et poitrine ; les chairs sont fondantes et savoureuses, la peau sublimement grillée croustille à souhait. Le fromage ne dénote pas, bien au contraire, en parfait accord avec une compoté de rhubarbe et des crackers maisons. Le travail de la pâtissière Emma Alden ponctuera ce dîner bien agréable : une pêche rôtie, glace verveine, crumble amande et financier muscovado, en lien direct avec le niveau de la carte salée.

 

 

Le menu dégustation à 80 € n’est certes pas à la portée de toutes les bourses, mais pourtant l’expérience vaut d’être vécue. Dîner au restaurant Nola, c’est s’évader le temps d’une soirée dans l’ambiance de la Nouvelle Orléans au travers de plats raffinés, extrêmement soignés et parfaitement exécutés. Ajoutons la qualité d’un service remarquable et des accords mets-vins ad hoc.

 

TWO STORIES

RESTAURANT NOLA

72 Quai de Jemmapes

75010 PARIS

Réservation : 01 53 16 17 88

Ouvert du mercredi au samedi de 18h30 à 22h30

Et le dimanche pour le brunch de 11 h à 16 h

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LE SALON DES PRODUITS SANS NE MANQUE PAS D’INTÉRÊT

Voilà un salon qui surfe sur la tendance et qui ne s’en cache pas ! À l’air du « sans », des allergies et des intolérances diverses, à tout et à n’importe quoi, le salon des Allergies Alimentaires et des Produits Sans ne s’annoncent pas comme anxiogène.

 

Les 12, 13 et 14 mai 2017 se tient au parc des expositions de Paris, Porte de Versailles, la deuxième édition du salon des allergies alimentaires et des produits « sans ». 5000 visiteurs ont parcouru les allées en 2016, 7000 sont attendus cette année. Une progression qui parait logique avec le développement croissant des allergies, des intolérances et des inconforts alimentaires en tous genres dûs à notre monde moderne. 85 exposants sont réunis, avec au programme des conférences, qui ne manqueront pas d’intéresser toutes les personnes sensibles au sujet, et de nombreuses animations.

 

Conférences et ateliers culinaires

Une quinzaine de conférences se dérouleront sur les deux jours du salon : « Allergies alimentaires », « L’importance de la flore intestinale pour se sentir mieux », « Comment le sucre et les céréales empoissonnent notre système alimentaire » ; l’intégralité du programme est disponible en ligne. Et vous pourrez également assister à de nombreuses démonstrations et à des ateliers culinaires, dont certains spécialement dédiés aux enfants pour que toute la famille puisse profiter de l’événement.

 

SALON DES PRODUITS DES ALLERGIES ALIMENTAIRES ET DES PRODUITS SANS – HALL 5.2 – PARC DES EXPOSITIONS PARIS PORTE DE VERSAILLES

Vendredi 12 mai entre 12 h et 18h30 (matinée réservée aux professionnels)

Samedi 13 mai entre 10 h et 18 h 30

Dimanche 14 mai entre 10 h et 18 h 30

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SHIRVAN, VOYAGE EN MEDITERRANEE

La brioche Tingmo au beurre d'ail Le ceviche de Saint Jacques La généreuse épaule d'agneau Le chou fleur rôti La crème Mhalbi, délicieuse L'excellent Millefeuille

En ouvrant Shirvan, Akrame Benallal nous entraine dans un savoureux voyage en Méditerranée, avec une cuisine métisse dont les saveurs vous dépayse avec bonheur.

 

C’est à la place du restaurant Le Devez qu’Akrame Benallal s’est installé début février. Impossible de reconnaître ce qui fût longtemps un restaurant spécialisé dans la viande d’Aubrac. Avec le lifting offert par le nouveau propriétaire, Shirvan est lieu extrêmement élégant avec bois et marbre, cuisine ouverte et grande véranda avec vue sur l’avenue George V.

 

À table !!

La carte de Shirvan adopte une classification des plats originale et claire, avec les céréales, les protéines, les viandes, les poissons, les pains, et la possibilité de piocher où bon vous semble ! Pas d’entrées, ni de plats précise le chef, libre à chacun de composer son menu ! L’offre est large, les suggestions appétissantes, les plats sont généreux, sentent les épices, sont relevés, savoureux et la dégustation s’avère des plus réjouissantes.

 

La brioche Tingmo au beurre d’ail est délicieuse, le houmous parfumé et délicat, le ceviche de Saint Jacques tonique à souhait, les sauces sont savoureuses, l’épaule d’agneau se laisse dévorer malgré sa taille XL… Le chou rôti, est une merveille. Et pour ne rien gâcher, les desserts brillent aussi par leur niveau d’excellence avec un millefeuille orange à tomber, et une crème à l’allure d’une panna cotta présentée sous le nom de Mhalbi absolument divine.

 

À toute heure

Avec sa nouvelle table, Akrame ouvre tôt et ferme tard, dès 8 heures pour les petits déjeuners, en formule lunch au déjeuner, pour un encas dans la journée et pour des dîners soignés en soirée. Notons aussi une très jolie carte de cocktail, avec notamment le « Petit Biscuit », parfait pour terminer le repas, et le service souriant et très sympathique.

SHIRVAN

5 Place de l’Alma

75008 PARIS

01 47 23 09 48

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HAPPY WORLD FOOD, VOYAGES CULINAIRES

Anne Coppin est une jeune femme audacieuse, elle a créé sa propre maison d’édition pour mettre en avant son amour des voyages et de la cuisine.

 

Happy World Food, son premier ouvrage, est édité par UMAI, (délicieux en japonais) sa propre maison d’édition. Anne Coppin est une jeune femme que l’audace et l’envie pousse en avant. Éduquée par des parents baroudeurs, elle livre aujourd’hui à travers son livre, 80 recettes retraçant ses voyages gourmands.

 

Un livre hors norme

Plus qu’un livre de recettes, Happy World Food est un ouvrage singulier, marqué par la simplicité et le partage. Chaque recette est le reflet de pérégrinations culinaires aux quatre coins du monde, rapportée d’un voyage qui a marqué sa mémoire gustative et nourri l’envie de retrouver à la maison les saveurs goûtées à l’autre bout du monde. La Turquie, la Chine, le Portugal, l’Egypte, le Japon, la Thaïlande, autant de pays visités dont Anne Coppin nous livre aujourd’hui les recettes.

Peu orthodoxe

L’auteur le dit elle même : « Ma cuisine peut ne pas sembler très orthodoxe à certains, mais son résultat authentique fait pourtant l’unanimité ». Toutes les recettes rapportées de voyage sont le fruit d’heures d’essais et de réflexion, pour recréer, et retrouver le goût et les saveurs d’origine. Dans ce livre, cohabitent 80 recettes offrant la possibilité de retrouver chez soi les parfums de cuisines lointaines, et mieux de les cuisiner en toute simplicité sans se préoccuper des ingrédients à trouver.

 

En toute simplicité

Rouleau de printemps canard et mangue, ravioli aux crevettes, Pad Thaï, Feijoada, Empanadas, chacune des recettes a été testé et réfléchi pour que chacun puisse l’adapté sans forcément avoir tous les ingrédients sous la main. Ce livre est donc une aubaine pour tester les différentes saveurs du monde sans être forcément être obligé d’acheter un billet pour partir en voyage.

 

HAPPY WORLD FOOD

Éditions UMAI

22 €

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CHEZ MARCEL Restaurant, le livre de Pierre Cheucle

Il y des livres plaisants, et d’autres réjouissants. Le livre « Chez Marcel » appartient à la seconde catégorie. Pierre Cheucle, le propriétaire de ce bistrot du 6ème arrondissement, a eu la bonne idée de réunir dans un même livre, l’histoire des lieux, du quartier mais aussi d’une cuisine, d’un mode de vie, et de quelques recettes savoureuses.  

 

C’est en 1956 que le prénom « Marcel » s’inscrit sur la devanture du 7 rue Stanislas dans le quartier de Montparnasse à Paris. Marcel Laplace y installe dix-sept tables, soit 34 couverts, et comme dans tout bon bistro de l’époque, c’est son épouse, Renée, qui se charge de la cuisine. Une cuisine ménagère, sincère et généreuse, souvent d’inspiration lyonnaise (quenelle de brochet, coq au vin, etc.), arrosée de vins du beaujolais – son père est vigneron à Juliénas – qui assurera le succès des lieux.

 

Pierre, le nouveau Marcel

Même si le fondateur n’aura passé que deux ans dans les lieux, son prénom restera gravé sur l’auvent de la façade. Depuis l’arrivée de Pierre Cheucle, rien n’à changé, ou presque. Ce jeune cuisinier, en s’installant « Chez Marcel », a su conserver l’âme de la maison, la clientèle d’habitués, la cuisine « lyonnaise », sans oublier toutefois d’insuffler quelques plats plus « contemporains », écrits au quotidien sur le tableau noir présent en salle.

 

L’accueil et le produit

Tous sont unanimes, ce qui personnifie « Chez Marcel », c’est l’accueil. L’esprit de la maison, c’est le patron. Depuis 2013, Pierre Cheucle a conquit clients fidèles et nouveaux venus par sa gentillesse, son sourire, sa bonne humeur et sa profonde sympathie. Pour la déco, rien n’a changé. Le papier peint date de 1964, l’accumulation d’objets se poursuit, les apéritifs trônent fièrement derrière le bar, et la cuisine est toujours animée par Éric Zbyrad, le chef déjà présent auprès de l’ancien propriétaire. Dans l’assiette, on suit toujours la même ligne : fraicheur et qualité du produit, cuisiné simplement afin d’être parfaitement valoriser.

 

L’histoire

Avec son livre paru aux éditions Albin Michel, Pierre Cheucle dépasse la géographie du sixième arrondissement, pour explorer l’univers du bistro tout entier. Le mot, à proprement parler, ses origines, sa définition, l’histoire de la maison – bien entendu – mais aussi celle des produits, et des producteurs. En plus des quelques recettes qui signent l’âme culinaire de la rue Stanislas, Patricia de Gorostarzu, photographe, nous entraine dans des « Road-tripes » à la rencontre d’artisans-producteurs engagés, dont les produits fleurissent sur  la carte.

 

Un chouette livre

Ce livre est un véritable enchantement. Il raconte certes une histoire mais va beaucoup plus loin. C’est un trésor d’informations sur le « bistro », le quartier de Montparnasse, l’histoire des bouillons et des mères lyonnaises – dont l’emprunte reste forte dans le milieu. Et c’est aussi celle des produits, et des recettes immuables figurant sur la carte. Le jambon, les champignons, le poireau, la praline rose, le coq au vin, le millefeuille, la cervelle de Canut, etc. L’auteur, certainement en clin d’œil, choisit de conclure par quelques pages « apéritives », mettant un point d’honneur à rappeler l’existence de ses boissons emblématiques ; celles d’un temps où les festivités ne pouvaient commencer sans un verre prompt à éveiller l’estomac.

 

CHEZ MARCEL, Restaurant, par Pierre Cheucle – Éditions Albin Michel – 35 €

 

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