Le souvenir d’enfance, la Madeleine de Proust, la grand mère au fourneau, les saveurs d’antan retrouvées, c’est la promesse faite par Jacques Mercier, qui ouvre rue Saint Antoine, la première « madeleinerie » de Paris.
Les madeleines sont plutôt bonnes mais les ficelles du marketing un peu grosses pour être honnêtes. Mamy Thérèse, présentée comme Reine de la Madeleine depuis 1914, voilà qui prête à sourire. La simple envie de proposer un produit gourmand préparé avec soin, et parfois une pointe d’originalité, aurait suffit à convaincre le gourmand à l’issue d’une dégustation concluante.
Un travail d’équipe
Quand le lorrain Jacques Mercier a l’idée de créer son bar à madeleines, c’est avec la recette de sa grand-mère qu’il envisage la chose. Mais une recette ne suffit pas. Il s’est donc associé au pâtissier Benoît Molin pour mettre en place une gamme de douze créations. Prônant la fraîcheur, le nouveau commerçant prépare, et cuit tout au long de la journée, dans un laboratoire accolé à la boutique pour une totale transparence.
Classiques et créatives
Dans la petite boutique de la rue Saint Antoine, à deux pas de la place de la Bastille, l’offre de madeleines se scinde en deux parties : les « classiques » et les « revisitées ». D’un côté des madeleines natures ou aromatisées (agrumes, café, chocolat, mirabelle-bergamote) et de l’autre les créations originales, à l’image de petits gâteaux : amande-cœur fondant de myrtilles sauvages, chocolat au lait-cœur fondant praliné ou pistache-cœur fondant griotte.
Une offre multiple
En plus des madeleines, Mamy Thérèse propose un bar à guimauves – sans blanc d’œufs – vendues au poids, un rayon salé rendant hommage à la lorraine, avec l’incontournable quiche, tourtes et pâtés lorrains, ainsi que quelques produits d’épicerie fine : confitures, cafés, thés, chocolats et jus. De quoi sustenter toutes les fins à n’importe quelle heure de la journée.
19 rue Saint Antoine 75004 Paris
Métro Saint Paul ou Bastille
Ouvert tous les jours sauf le lundi entre 8 h et 19 h