L’appellation « Arbois » est la première, le 15 mai 1936, à devenir une AOC en France ! 13 communes peuvent y prétendre. Aujourd’hui, le vignoble jurassien produit presque exclusivement des vins en AOP, c’est dire s’ils sont de qualité.
Le vignoble s’étend sur 80 kilomètres le long du Revermont, au flanc des premiers contreforts du Jura. Plus de 200 exploitations produisent des vins exprimant une diversité propre à leur terroir. Cinq cépages offrent ainsi en blanc et rouge, de multiples expressions mais surtout beaucoup de plaisir à qui veut bien prendre la peine de les goûter !
Deux appellations sont majoritaires, l’AOP Arbois et l’AOP Côtes du Jura. Quant aux cépages, ils sont au nombre de cinq. Le Chardonnay, venu en voisin bourguignon depuis le Xème siècle, produit des vins floraux avec de belles notes d’agrumes en bouche. Le savagnin, le cépage roi pour l’élevage oxydatif, le Poulsard qui donne des vins rouges friands et gouleyants. Le Pinot Noir produit sur des sols graveleux, de superbes vins rouges aux notes de cerises, et de fruits rouges, et le Trousseau, cépage tardif qui développe des notes poivrées et épicées.
Retenons parmis les vins blancs, Le Savagnier, Cotes du Jura, Domaine Berthet Bondet avec son nez séducteur sur les notes beurrées, et sa bouche vive et fraîche avec de belles notes végétales, il est le parfait partenaire de vos terrines de légumes.
L’Etoile, Blanc floral du Domaine Geneletti, affiche une belle minéralité, une bouche bien faite, rafraichissante qui s’accorde avec le saumon mais aussi le sar ou la daurade.
Pour les rouges, l’Arbois « Poulsard » 2011, du Domaine Jacques Tissot diffuse au nez quelques notes giboyeuses, alors qu’en bouche, le terroir s’exprime par une belle structure et de jolis arômes de prunes confites.
Le Cotes du Jura « Rubis », Henri Maire 2012, exprime au nez à la fois minéralité et fruits à noyaux comme la cerise ! Avec en bouche fraîcheur et gouleyance sur des notes de grenade et de confiture de groseille !