Comme chaque année à la veille du Sandwich&Snack Show, le salon qui réunit Porte de Versailles les professionnels du snacking, la société GIRA Conseils dévoile l’indice Jambon Beurre. L’occasion d’un focus sur un monde en pleine effervescence.
Le monde de snacking ne cesse d’évoluer. La restauration hors domicile ne cesse de progresser et avec elle les mastodontes du marché : Sandwich, burger et pizza. Si le sandwich est longtemps resté leader, il s’est fait rattraper en une quinzaine d’années par le burger dont l’avenir ne semblait pourtant pas si certains.
En 2000, il se vendait 1 burger pour 9 sandwichs, aujourd’hui il se vend 1 burger pour 2 sandwichs, l’écart s’est donc considérablement resserré. Le Jambon beurre représente néanmoins toujours 55 % des ventes avec un total de 2, 26 milliards d’unités vendues en 2015. Le burger affichant quant à lui un insolente progression de 11,21 % représentant à lui seul 30 % des repas consommés en restauration commerciale.
Prix à la hausse,
Notion intéressante révélée par GIRA Conseils depuis maintenant 3 ans, le temps de travail nécessaire pour acheter un Jambon Beurre : 2 minutes de plus cette année, soit 12 minutes au total, ce qui signifie une augmentation du prix de 3, 67 % pour un prix moyen de 2, 84 €. Le Jambon Beurre le moins cher s’achète à Alençon pour 2, 30 €, le plus cher se vend à Paris au prix de 3,40 €.
L’agro industrie mise sur la qualité,
Phénomène nouveau, les GMS, deuxième point de vente le plus économique derrière le supérettes (avec 171 millions d’unités vendus pour un CA de 8,35 milliards d’euros), ont augmenté leur prix de manière plus que significative avec une hausse de 15, 6 % soit un prix de vente de 2,47 € contre 2,14 € en 2014. Cette hausse s’explique par la volonté des agro-industriels de monter en gamme et de proposer des sandwichs de meilleure qualité, comprenant que les consommateurs veulent manger vite mais bien, prenant de plus en plus au sérieux l’aspect qualitatif et nutritionnel de leur alimentation.
Et la Pizza ?
La pizza continue elle aussi de gagner des parts de marché (+1,23 %) mais avec une baisse de chiffre d’affaires conséquente de 4,08 %. Ceci s’explique car les ventes sont boostées par les GMS – 1 pizza sur 4 est achetée en grande surface – qui tirent les prix vers le bas. Nous avons l’année dernière avalé 819 millions de pizza, dont la moitié consommées en restaurant ou en pizzéria. Au total, 14 235 points de vente (livreurs, restaurants de pizzas, chaines et indépendants) sont dédiés à la pizza dont plus du tiers sont répartis sur trois régions : Île de France, Rhône Alpes et Paca. En 2015, le marché à engrangé 5,14 milliards d’euros.